Cet article est issu de notre magazine « le Cerveau », qui paraît quatre fois par année et que reçoivent gratuitement les donatrices et donateurs de la Ligue suisse pour le cerveau. Commandez-en ici un exemplaire à l’essai pour recevoir chez vous d’autres articles tout aussi passionnants.
Notre cerveau vieillit, au même titre que toutes les parties de notre corps. Nous pouvons contrer cette évolution en aidant le cerveau à constituer un stock, une sorte de réserve cognitive. Cela est possible, car le cerveau est capable de s’adapter à tout âge aux changements. En apprenant ou en faisant de nouvelles expériences, de nouvelles connexions se forment entre les cellules nerveuses. La connexion d’une cellule nerveuse sur une autre se fait le plus souvent au niveau des épines dendritiques, une partie spécialisée de la cellule qui reçoit la connexion. On suppose que la maladie d’Alzheimer a un lien avec le nombre de ces structures dans le cerveau.
Les personnes qui en sont atteintes possèdent moins d’épines dentritiques et donc moins de connexions dans le cerveau qu’une personne en bonne santé. Voilà pourquoi elles peinent à se souvenir et à enregistrer les nouvelles informations. Le nombre d’épines dendritiques est influencé par l’expression de gènes et la synthèse de protéines. La neuritine, protéine présente dans le cerveau, en est un bon exemple. Tout comme une vitamine aide le corps à rester en bonne santé, cette protéine fait partie de celles qui peuvent favoriser la formation d’épines dendritiques. Toutefois, nous ne pouvons pas nous en procurer par l’intermédiaire de l’alimentation comme nous le faisons pour de nombreuses vitamines. Il n’y a qu’un seul moyen d’en créer : apprendre
de choses nouvelles.
Vous trouverez une assemblage de conseils pour faire des réserves pour notre cerveau dans « le Cerveau » 4/2024.